mercredi 23 novembre 2016

Les Galettes de Pont-Aven - Joël Séria - 1975


Oh nom de Dieu de bordel de merde !

Un film succulent car :



- Joël Séria est un réalisateur, hélas un peu oublié aujourd'hui, à l'univers unique, mélange de mordant, de poésie, de tristesse et de grivoiserie. Dialogues gouleyants, univers de petites villes provinciales, liberté de ton fleurant bon les glorieuses 70's.

- « Le cul d'une bonne femme, c'est quand même, la plus belle chose du monde »

- Jean-Pierre Marielle, beauf quadragénaire qui se cherche une raison vivre dans une société qui l'étouffe et qui renaîtra en bandant à nouveau… ce que l'on cherche tous, non ?, n'a jamais été aussi bon que dans ce film ( et dans ...Comme la lune du même Séria, OK). Obsédé par les culs. Mais pas obsédé pour les posséder, juste parce que c’est beau un cul. Pour lui c’est plus beau que la vénus de Milo, que la Joconde !
C’est un taré du fessier, un aficionados de la lune, un gourou du séant, un adepte du croupion ! 


- Le « 1/4 d'heure » Bernard Fresson est à se tordre. A t'on déjà joué aussi bien le gros bourrin dans toute sa splendeur ? « Quand je la vois comme ça le cul à l'air… Qu'est ce que tu veux, c'est plus fort que moi : il faut que j'la fourre ! »… Classieux !

- Jeanne Goupil, Jeanne Goupil, Jeanne Goupil

Pas de doute, on est bien dans les seventies et on est bien chez Séria.



" Si tu la voyais cette conne, elle sait même pas c'que c'est qu'une bite "




Je bande...je bande...Oh ! je renais...je revis... Ah ! nom de dieu de bordel de merde !




"Tu vas pas me dire que tu es tombé amoureux de ce trou à bite"