vendredi 23 décembre 2016

le Chien des Baskerville - The Hound Of The Baskervilles - Terence Ficher - 1959








Multi adapté à l’écran, cette version Fisherienne du roman d’Arthur Conan Doyle est probablement l’une des plus abouties au moins en termes visuels, elle est en tout cas la première à être tournée en couleur.
La beauté de la photographie frappe dès les premiers instants et installe le spectateur dans un univers gothique cohérent en adéquation avec celle émanant du livre, pour évoquer les raisons de la malédiction pesant sur la famille Baskerville.
La rude lande anglaise fait froid dans le dos, les décors du château des Baskerville sont somptueux, évoquant toute l’austérité Victorienne de l’époque.
Les personnages sont tout autant campés avec profondeur, Cushing est remarquable en Sherlock Holmes énergique et bondissant, Christopher Lee sort pour une fois de ses rôles de monstres pour camper un Sir Henry victime d’un complot diabolique, les seconds rôles sont tout aussi aboutis dans leurs psychologies, une mention spéciale allant à l’interprétation d’un certain Miles Malleson en pasteur rigolard et adepte de la bouteille.




Si Fisher prend quelques libertés avec l’œuvre originale, si le côté infernal de la bête qui hante la lande aurait probablement pu être plus présent et plus original que de simples hurlements lugubres et si le dénouement est un peu décevant dans sa forme et dans sa rapidité, nul doute que ce Chien des Baskerville là,  n’est pas prêt de perdre son statut de classique d’adaptation des « aventures Holmesiennes ».

Holmes sweet Holmes.

Chroniques d'ici ou d'ailleurs :

http://www.psychovision.net/films/critiques/fiche/130-chien-des-baskerville-le