dimanche 18 décembre 2016

The Man Who Could Cheat Death - L'Homme Qui Trompait La Mort - Terence Fisher - 1959


Film méconnu de la Hammer et de Terence Fisher, il n'est jamais sorti au cinéma en France ( mais en Belgique probablement, vu qu'il existe une affiche franco-flamande) et il n'existe aucun édition VHS ou DVD de par chez nous (du moins à ma connaissance).

«Coincé » chronologiquement parlant entre « Le Chien des Baskerville »en 1958 et « La Malédiction des   Pharaons en 1959, deux autres de films de Fisher, qui ne chômait donc pas, il a probablement souffert de l'absence de scène purement horrifique hormis dans les cinq dernières minutes.

Et c'est bien dommage, car c'est un film qui mérite largement le détour, ce qui semble normal avec un tel réalisateur, assisté de la triplette magique, Jimmy Sangster au scénario, Jack Asher à la photogrpahie et Bernard Robinson aux décors, soit l'équipe qui a donné les meilleurs Hammer.

Le docteur Bonner a trouvé le moyen de vivre éternellement par des transplantations régulières d'organes provenant de victimes en bonne santé. Pour son entourage, il ne dépasse guère la trentaine, mais son collègue et ami de toujours, le Docteur émérite, Ludwig Weisz est le seul à être au courant de son véritable âge : 104 ans.

Histoire d’immortalité, de dilemmes philosophiques et moraux,  matinée d’un zeste d’horreur et de fantastique, «  L’homme qui trompait la mort » est une œuvre intéressante d’un strict point de vue scénaristique  et ne manque pas d’atouts, avec son casting qui réunit  Christopher Lee, le grand Anton Diffing et la sublime et poitrinaire Hazel Court (à moins d’être un moine trappiste, bien difficile de regarder ailleurs que dans son décolleté !) et une photographie impeccable.



Comme le Dr Jekyll ou Jack Griffin (Aka l’homme invisible) il s’est vu contraint de tester sur lui-même son invention et il est devenu immortel…Mais c’est une immortalité qui va le contraindre à devenir immoral, obligé de tuer des gens pour survivre. Sa vie en marge de l’humanité suscitant en lui de douloureuses questions «  métaphysiques ».

Le Dr Bonner est, en fait typique de l'archétype du personnage « Fishérien », c'est un aristocrate qui se croit supérieur à la plèbe, sans le moindre scrupule, c'est en quelque sorte Frankenstein et sa créature réunit en un seul homme.

Une édition DVD zone 1 et Bluray existe chez Legend Films (les non-anglophones peuvent se gratter cependant).

On me susurre qu'en cherchant bien, on peut trouver des sous-titres dans la langue de Jean Rollin. 


Titanic - Céline Dion - 1997


L’histoire d’un bateau qui préfère se suicider plutôt que d’entendre une nouvelle fois Céline Dion brailler. Même les objets ont une mémoire.