Le cinéma actuel m'emmerde, donc c'était mieux avant.
Des centaines de VHS, des centaines de DVD, des dizaines de V-2000, quelques Blu-Ray et même trois Laser-disc.
Objectif ? Tout revoir et chroniquer ces films avant la fin du millénaire.
Et si possible démontrer que le soleil est rouge et qu'il se lève à l'EST ( mais ça on le sait déjà).
Dans un noir et blanc classieux, John Gilling (réalisateur, notamment, du formidable « L’impasse aux violences » en 1960, mais aussi de « L'invasion des morts-vivants » en 1966) revisite la nouvelle multi adaptée d’Edgard Allan Poe : « Le chat noir ». Si l’intrigue n’est pas la même et si le chat n’est même pas noir, le concept de base reste le même. Un chat se venge de la mort de sa maîtresse et tue un à un les responsables de son assassinat.
L’impeccable mise en scène, la volonté affirmée de faire du chat le personnage central du film (avec moult plans en caméra subjective nous mettant directement à la place du félidé) et un casting de premier ordre emmené par la divine Barbara Shelley, le spectre du chat se hisse sans souci au niveau des métrages populaires les plus réussis. Si à la manière d’un Columbo, on connaît dès les premières minutes l’identité du (des ?) assassins (là s’arrête la comparaison avec l’homme à l’imperméable), le mérite principal est d’avoir su retenir l’attention du spectateur durant 80 minutes sur la manière dont les coupables seront in fine punis cash par notre ami Tabatha (c’est le nom du chat, ce qui me permet de faire un jeu de mot foireux) .
Le long-métrage ne s’avère jamais ennuyeux, il recèle suffisamment de personnages différents et de rebondissements pour nous permettre de passer un très bon moment. C’est ce que l’on peut appeler un excellent divertissement populaire qui tient toujours le choc malgré le poids des ans.
The terror of the tongs : la hantise des espadrilles ( très fier je suis)
Comme pour « Les étrangleurs de Bombay » l’année précédente, l’unique film (à ma connaissance) en tant que réalisateur du sieur Bushell nous conte l’histoire d’une société secrète, aux relents mafieux, implantée au cœur de la société et contre laquelle le gentil colonisateur anglais (ici incarné sous les traits d’un vaillant capitaine de navire de sa royale Majesté) va combattre avec toute sa fougue.
Déménageant de l’Inde vers Hong-Kong, les mêmes recettes sont employées, mais avec cependant moins de réussite.
Deux gros handicaps plombent en fait le film et ils ne sont en rien imputables à son réalisateur qui ne s’en tire finalement pas si mal que cela.
Le premier c’est le manque parfois incroyable de psychologie élémentaire attribuée aux personnages et en particulier à celui de notre héros au regard si doux. En effet, lorsque sa fille se fait assassiner par des nervis à la solde de la secte des tongs du dragon rouge, on a l’impression que ce dernier en a autant à faire qui s’il avait perdu son canari avalé par le chat ! Du coup, sans même tirer une larme, il se lance de suite (l’enterre-t-il seulement ?) dans l’enquête lui permettant de trouver les commanditaires de cet odieux forfait.
Le second, c’est de faire jouer tous les rôles importants de Chinois (et Chinoises) par des acteurs européens. On tire les yeux, on met deux pattes d’oies sur les côtés, un chapeau et roule ma poule ! Ca fait quand même sourire et bizarre de voir Christopher Lee en grand manitou de la secte jouant un Fu-Manchu d’opérette.
Néanmoins, le rythme est bon, l’intrigue convenable, l’exotisme présent malgré, comme toujours, un budget rachitique qui empêche de ressentir le grouillement de la vie d’une ville comme Hong-Kong et « le message sous-jacent » renvoie dos à dos les responsabilités du racket autant à la secte qu’au colon britannique et l’on ne s’ennuie jamais.
Et puis, la fracture des paupières permanente que représente la vision de l’incroyablement belle Yvonne Monlaur , ici dans des tenues asiatiques qui lui moule la silhouette comme dans un rêve éveillé valent à elle seule que l’on s’attarde sur ce sympathique petit film.
Etonnant
de constater que ce film ne soit pas devenu un classique de la Hammer
et du cinéma d’épouvante tout court, à l’instar d’un «
cauchemar de Dracula » ou du « Dr Jekyll et Mr
Hyde » de Rouben Mamoulian (1931). Est-ce dû à l’absence
d’un vrai monstre n’ayant pas apparence humaine ? A
l’absence de sang à l’écran qui caractérise souvent les films
d’horreur de la Hammer ? A la volonté de ne point montrer la
transformation « graphique » de Jekyll en Hyde ?
Peut-être.
Toujours est-il que l’adaptation du roman de Stevenson par Terence
Fisher est étonnante à plus d’un titre. La profondeur
psychologique du personnage Jekyll/Hyde rend justice à celle
imaginée par l’écrivain écossais, bien loin de la caricature
visible dans les autres adaptations.
Le plus
étonnant et qui donne une bonne part de son sel au métrage est
d’avoir osé inverser la représentation de la double identité.
Jekyll est un être mal à l’aise en société, laid, avec une voix
gutturale et que sa femme trompe. A l’inverse Hyde est un bel
homme, plein d’esprit, à l’aise en société (tout le contraire
donc de l’imagerie du roman où Hyde est physiquement un monstre).
Ce dernier, conscient de sa classe et de son « pouvoir » va
prendre littéralement ce qui lui fait envie (l’argent, la drogue,
les femmes).
Hyde
est (comme dans le récit) un monstre, mais un monstre uniquement
moral, poussé par son instinct, semblant retourner petit à petit à
la barbarie la plus crasse et finalement prendre le dessus sur le
pauvre Dr Jekyll.
Si le
thème principal est le dédoublement de la personnalité culminant
par moments jusqu’au trouble de la personnalité multiple
(plusieurs personnes prenant tout à tour le contrôle du sujet) ;
cette matrice permet aussi de mettre en avant l’immense hypocrisie
sociale et morale caractéristique de l’époque Victorienne. Fisher
ne se prive évidemment pas de nous la montrer, parsemant son film de
multiples références subtiles à la sexualité (dans les dialogues
notamment ou dans la scène avec la charmeuse de serpents prenant
l’animal dans sa bouche à la manière de vous savez quoi. Symbole
phallique quand tu nous tiens !).
Le
réalisateur peut s’appuyer sur la grande performance d’acteur
de Paul Massie, impeccable dans les deux rôles du docteur et de son
double maléfique. Les deux autres acteurs principaux n’étant pas
en reste, Christopher Lee est assez irrésistible en dépravé
mondain (probablement un de ses meilleurs rôles), quant à Dawn
Adams elle est tout simplement craquante en femme/maîtresse digne de
la marquise de Merteuil des « liaisons dangereuses ».
La mort du fils caché de Bruce et Spike Lee permet à cette
navrante histoire pour adolescentes pré-pubères gothiques de faire à croire
qu'il s'agit d'un film culte.
Donnerait plutôt des acidités gastriques à un
corbeau leucémique.
Port de New York en 1946, le boss de la mafia Lucky Luciano
arrêté en 1936 et condamné à une peine minimum de 30 ans est expulsé des Etats
Unis direction l’Italie. Cette grâce lui étant rendue pour ses « services
rendus pendant la guerre » contre les agents nazis infiltrés aux USA. Avant
de quitter l’Amérique il organise une fête somptueuse à bord du navire à
quai. Tout d’abord il se rend en Sicile dans son village natal, puis Naples où
il s’installera. Le policier du narco trafics Charles Segura s’insurge contre
cette libération et tentera par tous les moyens d’arrêter le mafieux qui depuis
Naples a développé le trafic d’héroïne entre l’Europe et les Etats-Unis.
Autant le dire, mieux vaut avoir une bonne connaissance de
l’Histoire de l’Italie, de la mafia et des relations plus que troubles entre
cette dernière et la politique étatsunienne pendant et après la seconde guerre
mondiale, si l’on veut apprécier pleinement ce film.
En effet, Francesco Rossi part du principe que le spectateur
connait cela et mise, dès lors sur l’intelligence de ce dernier qui sera à même
de combler l’absence récurrente de contextualisation des séquences de son film.
Volontairement elliptique et non-linéaire, multipliant les
allers-retours temporels, on passe, en effet, d’une scène se déroulant dans les
années 30 et une autre dans les années 60, puis dans les années 50 et ce
dans un ordre qui peut sembler aléatoire
Semble seulement, car la volonté du réalisateur est, semble-t-il,
non pas de faire une biographie de Luciano à la façon de ce qu’aurait pu faire
un Scorcese par exemple, mais plutôt de montrer ce qu’est réellement la mafia en
tant que « maladie sociale » d’une société où tous les membres ne
sont que des rouages remplaçables par d’autres, une fois ceux-ci usés ou morts.
Luciano, bien que tout en haut de la pyramide, ne faisant pas exception à la
règle. C’est peut-être pourquoi Gian Maria Volonte joue son personnage de
manière si « terne », si « lisse », comme un robot sans
humanité véritable.
Un des trois et quatre meilleurs films sur la mafia, selon
moi. Passionnant.
Marianne Danielle se rend en Transylvanie pour occuper un poste d'institutrice dans la pension Lang. Dans une auberge au coeur de la forêt, elle fait la connaissance de la baronne Meinster qui l'invite à passer la nuit dans son château.
Marianne découvre que la baronne, pour d'obscures raisons, garde son fils enchaîné dans sa chambre. Prise de pitié, elle délivre le jeune homme. Mais le baron est un vampire et la jeune fille ne doit son salut qu'au chant du coq. Le docteur Van Helsing qui poursuit le terrible fléau découvre Marianne sans connaissance dans la foret. Elle ne se souvient plus de la terrible nuit.
Fisher s’aventure une deuxième fois dans la mythologie du vampire. Ici, point de Dracula à l’horizon et ce malgré le titre. Point de Christopher Lee, non plus (il aurait refusé de faire le film pour certains ou la production aurait préféré ne pas avoir à lui payer un cachet trop important), mais un Peter Cushing toujours aussi impérial dans son rôle de chasseur de vampires puritain qui va remettre de l’ordre dans ce foutoir !
De l’inceste à la nécrophilie en passant par le lesbianisme ou le sado masochisme, le film ne se montre donc pas avare en transgressions de la bienséance. Tout cela étant bien évidemment beaucoup plus (subtilement) suggéré que montré (on est en 1960).
On y retrouve de même, les pâmoisons traditionnelles des jeunes filles vêtues de chemises de nuit vaporeuses au moment de l’extatique morsure orgasmique et même une délicate analogie entre le vampirisme et l’homosexualité avec le rôle du baron vampire Meinster.
Cela faisait de long mois que je n'avais point vu un film en caméra subjective, pardon en found footage . Et franchement ce n'est pas demain la veille que je recommencerais l'expérience.
C'est un mode de mise en scène auquel je n'accroche que rarement. Si l'on excepte, dans le genre horrifique « récent », le premier REC et le Diary of the Dead ( qui a quand même autre chose dans le ventre que la pléthore de productions qui ont suivi...n'est pas Romero qui veut, désolé).
Alors ce Grave Encounters ?
J'ai, pourtant, mis tous les atouts de mon côté, afin de profiter de l'ambiance présupposée. La nuit, seul, casque vissé sur les oreilles, j'avais même pensé à dessiner un pentacle autour de mon fauteuil mais j'ai dû y renoncer faute de craies. Donc, j'ai juste, comme d'habitude, fais pipi pour marquer mon territoire.
Si l'on enlève deux idées, un peu, originales, à savoir le fait que le groupe se retrouve prisonnier d'une sorte d'espace-temps repliée sur lui-même et une fin un tantinet surprenante, le reste est d'un inintérêt sidérant et n'apporte aucunes sortes de frissons. En tout cas pas chez moi.
Le type de truc qui ne s'appuie que sur quelques « coup du chat », du genre je filme un coin d'une pièce, il n'y a rien. Je retourne la caméra et oh ! Mon dieu ! Un fantôme ! Tu parles comme quelqu'un qui a vu ce genre ce choses un million de fois va être surpris.
Et puis, deux autres pensées philosophiques sur le genre, la première c'est que les œuvres issues de ce celui-ci ne supportent que rarement une seconde vision une fois que l'on sait où et quand les sursauts doivent arriver et ensuite est-ce qu'un found footage réalisé de manière classique n'aurait pas, finalement, un tantinet plus d'intérêt ?
Pas pire qu'un autre « caméra subjective movie », peut-être même un peu moins couillon que la plupart, mais Grave Encounters sombrera bien vite dans l'oubli. Dans le mien du moins.
Abandonnant pour un temps
les créatures de l’enfer que sont Frankenstein et Dracula, Terence
Fisher nous livre ici un film d’aventure mâtiné de thriller
horrifique.
Classique des films
« coloniaux », celui-ci est situé en Inde (ancienne
colonie britannique) au milieu du 19ème siècle.
Ce type de métrage est
toujours à la limite du racisme, proposant de montrer les bienfaits
de la civilisation face à la barbarie des indigènes. Ici, une secte
d’Indiens adorateurs de Kali, dont les membres sont bien évidemment
cruels et amoraux, baignant dans une forme de mysticisme d’un autre
temps. En face, on trouve le classique gentleman anglais qui
n’écoutant que son courage va tout faire pour démasquer cette
secte ultrasecrète.
Sauf que Fisher, comme
pour donner un contrepoids à ce colonialisme bon teint, multiplie
les piques envers le colonisateur britannique. Montrant son
incompétence, sa fausse humilité, sa méconnaissance de l’Inde
profonde, sa volonté de faire du profit sur le dos des habitants
sans se soucier ni de leur santé, ni de leur bien-être. Ils peuvent
bien s’entretuer, du moment que les profits de la compagnie des
Indes sont préservés, tout ira bien.
Sans non plus prétendre
que Fisher ait voulu réaliser un film anti-colonial (faut pas
déconner non plus), son approche est suffisamment singulière pour
l’époque pour le noter.
Et le film en lui-même
me direz-vous ?
La faiblesse du budget
est cette fois un petit handicap. Difficile de faire croire à une
Inde grouillante de vie, de cultures et de croyances avec si peu de
lieux différents (une place de marché, quelques arpents de brousse,
trois ou quatre intérieurs et un morceau de jungle là où se
tiennent les cérémonies de la secte des étrangleurs) et si peu de
figurants.
Néanmoins, avec un grand
sens du rythme, « Les étrangleurs de Bombay » se suit
sans ennui et avec intérêt. Les rebondissements sont nombreux, les
personnages bien campés (quoique caricaturaux comme il sied à ce
type de métrage) par des acteurs qui font le métier. Les scènes de
cruauté sont nombreuses et d’une grande violence pour l’époque,
que ce soit physiquement : langue arrachée, yeux crevés, mains
coupées notamment (tout cela se déroule hors champ, on est en 1960)
ou morales : un des membres de la secte est obligé d’étrangler
son frère afin de ne pas fâcher la déesse Kali. Dommage cependant
que la couleur soit absente, cela aurait probablement donné plus de
forces à ces scènes.
L’exotisme n’est
également pas oublié avec un fort joli combat entre un serpent et
une mangouste.
Aventure, amour, courage,
horreur, exotisme, rythme, que demande le peuple ?
Julia (Mia Farrow)
voit son enfant périr étouffé sans qu’elle puisse intervenir.
Abattue par ce drame qui la touche, elle quitte son mari Magnus (Keir
Dullea) et s’installe dans une vieille maison victorienne. Avec
l’aide de son meilleur ami Mark (Tom Conti), elle tente de
surmonter ce traumatisme. Mais peu à peu, Julia sent une étrange
présence dans sa nouvelle maison, une présence qu’elle ne craint
pas et qui lui fait penser à sa fille. Pourtant, il pourrait s’agir
d’une histoire plus terrible encore et Julia commence alors des
recherches pour faire la lumière sur cette maison et cette étrange
présence qu’elle y ressent.
Adaptation fidèle (
trop peut-être) de l'excellent roman « Julia » de Pater
Straub, « le cercle Infernal » est une petite pépite de
film atmosphérique.
Même s’il n’offre
que très peu de moments de terreur pure ( et ce n'est pas plus mal
comme ça), il installe un climat obsédant, s’enfonçant
progressivement dans le morbide et l’étrange.Mais ce film est
avant tout l’histoire d’une mère n’ayant pu sauver son enfant,
précipitant même sa mort, qui face au vide de l’absence de cet
être chéri et son terrible sentiment de culpabilité, ressent la
présence de son fantôme, la menant de la peur jusqu’à la folie,
Entre thriller,
épouvante et drame humain, ce long métrage reste un mètre-étalon
du genre, même si on peut, sur un thème similaire, lui préférer
le fabuleux « The Changeling »
Bernie est un orphelin jeté à la poubelle à sa naissance. Il s'invente des parents modèles, et décide de les protéger d'un complot mafieux imaginaire.
Humour noir trash et déjanté, Dupontel réalise un film qui sent bon la poudre et l'absence de retenue. Imposant à son oeuvre un rythme de tout les instants, il parvient à maîtriser un récit féroce, caustique et tendre.
Bernie c’est un peu le côté obscur de notre société, on se l’imagine, sorte d’animal doté d’un QI proche de celui de l’huître, élevé sans amour, au milieu de la violence de ses congénères, de la pauvreté intellectuelle et culturelle. Sauf que Bernie est un être comme les autres et qu’il a besoin d’amour et de racines. Il va donc sortir dans le « vrai » monde à la recherche de ses parents, un monde qu’il considère comme hostile car ne pouvant le concevoir que comme tournant autour de lui.
Dupontel nous livre un film brut de décoffrage, mis en images avec les tripes, qui dynamite les codes, un vrai bras d’honneur aux bonnes consciences, aux moeurs étriquées et aux bons goûts des biens pensants. Emmenant avec lui une poignée d’acteurs et d’actrices tous formidables dans leurs rôles déjantés, il va droit au but, vers un univers quelque part entre le cartoon, le non sens Monty Pythonesque, le scato Grolandais et l’humour trash.
Un film unique, libertaire dans son
absence de contrainte et qui au final donne un sentiment de liberté
mêlé d’incrédulité jubilatoire.
Durant la nuit
d'Halloween ( non ? c'est pas vrai ? pas encore quand même ? Et pourtant si), Cinq jeunes gens se font enlever et vont devoir
participer à un jeu terrifiant. Ils vont devoir survivre 12 heures,
chassés par une meute de tueurs fous lâchés à leur poursuite. Ils
vont passer la plus longue nuit de leur existence et le spectateur
aussi !
« Scénario » rachitique et d'une grande originalité (sans déconner, faut oser nous refaire le coup du survival se déroulant dans les 70's) , mise en scène superfétatoire et vaine, montage insupportable qui annihile toute tension dans les scènes violentes, dialogues débiles au possible, absence d'une quelconque identification possible avec ces cinq crétins qui déshonorent jusqu'à la notion même d’être humain, tueurs tous plus improbables les uns que les autres ( avec une mention pour le nazi hispanique nain ! Putain, fallait le torcher celui-là!).
C'est peut-être violent, sale et sadique, mais pourquoi faire ? Et surtout pourquoi le faire comme cela ? Rob Zombie s'auto-parodie et il le fait mal, très mal en plus.
J'en ai vu des mauvais films, mais là c'est une sorte de synthèse du cinéma d'horreur actuelle, vide, prétentieux, inutile, crétin, pénible, chiant et ennuyeux. Tout ce que je déteste.
Il y en a qui aime néanmoins..Tant mieux pour eux.