
Le
Candidat au
poste présidentiel Charles Carroll est assassiné au sommet d'une
tour lors d'une tournée électorale.
Un homme armé est poursuivi et se
tue en tombant de ladite tour.
Un comité du Congrès décide que l'assassinat était le travail
d'un tireur isolé. Trois ans plus tard … …
un des témoins du
meurtre
rend visite son ex-petit ami, le journaliste de presse Joe Frady.
Elle explique qu'un certain nombre d'autres
témoins
sont morts dans des circonstances mystérieuses , elle craint d'être
la prochaine.
Un peu plus tard, elle est
retrouvée morte des suites de l'absorption massive de médicaments
et d'alcools.
Troublé,
Joe Frady va mener sa propre enquête et découvrir des liens entre
ces morts « accidentelles » et une étrange société du
nom de Parallax Corporation
qui recrute des assassins potentiels pour ses clients. Mais qui
sont-ils ? Qui se cache derrière ?.
Film
de conspiration typique des années 70 aux USA, sur le thème on nous
cache tout, on nous dit rien et sur les mystères qui ont
entouré notamment l'assassinat de Kennedy en 1963.
Un
long-métrage remarquable que ce soit dans sa thématique, que dans
son traitement cinématographique. On reste scotché devant son écran
en ayant hâte de connaître le fin mot de l'histoire, même si l'on
se doute bien que « le bien » et la justice ont bien peu
de chances de triompher.
Une
séquence formidable retient tout particulièrement l'attention,
c'est celle où le journaliste, qui pour entrer au service de
Parallax doit se soumettre à
la vision d'une sorte de film juxtaposant
des
images
et des
« cartons » où sont inscrits des mots tels que « Mère »,
« Père », « Nation », « Bonheur »,
« Ennemis » et qui change le sens des images vus (voir
l'extrait vidéo).
Une
sorte de conditionnement façon lavage de cerveau qui rappelle la
séquence du traitement « Ludovico » dans Orange
Mécanique. Remarquable et qui fait froid dans le dos en
songeant
à
la
capacité des images à agir sur l'inconscient,
Implacable,
froid et désespéré, pour ne pas dire désespérant,
voilà un film majeur du genre qui s'achève sur une note d'un
pessimisme absolu avec ces juges qui semblent regarder le spectateur
de haut et que la caméra s'enfonce dans le noir et le néant.
Circulez, braves citoyens, il n'y a rien à voir !
La fameuse séquence chez Parallax Corporation :
Une belle et longue analyse de Jean-Baptiste Thoret