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Emily Jenkins est
assistante sociale. Elle pense avoir tout vu parmi les situations
familiales les pires... jusqu'à ce qu'elle ait entre ses mains un
dossier bien mystérieux, celui d'une enfant de 10 ans,
Lilith.L'assistante sociale est convaincue que Lilith est maltraitée
par sa famille, ce qui sera vite confirmé quand les parents
essayeront de tuer leur unique fille en la faisant cuire dans un
four ! ( la crise se fait durement ressentir même aux USA, on
dirait)
Emily parvient à
arracher la jeune fille à son foyer et décide de la garder avec
elle en attendant une bonne famille d'accueil. Mais elle ne tardera
pas à découvrir que Lilith n'est pas si innocente qu'elle le
pensait et que les apparences sont le plus souvent trompeuses.
Alors évidemment,
Le cas 39 n'est pas d'un originalité folle, c'est le moins que l'on
puisse dire. Le coup de l'enfant qui se révèle diabolique on l'a vu
dans pléthore de films, au moins depuis « La Malédiction »
en 1976. De plus on connaît à l'évidence comment tout cela va
finir et on échappera malheureusement pas à un happy-end de rigueur et je hais quand ça finit bien !
N'empêche que la
petite fille fout la frousse, que certaines séquences sont plutôt
bien troussées, que la tension est parfois palpable et que l'on a
même droit à un poil de fantastique dans la dernière ligne droite.
Ca se suit donc sans ennuyer, c'est déjà ça. Rien d'autre à
ajouter sauf à vouloir faire de la prose à la ligne.
Sépamal quoi.
Note : Si
jamais Renée Zellweger veut que je sois le cas 40, je suis
totalement disponible.