Il est sûr qu’en terme
de publicité et de communication le tâcheron Elie Roth connaît son
affaire et qu'être pote avec Tarantino ça aide, en matière de
cinéma d’horreur là c’est autre chose....
Venons en au film et à
cette histoire rocambolesque et pleine de surprises comment
dire...surprenantes tiens
Donc deux truffes
étudiants américains ( étudiants en quoi ? Mystères , peut-être
en philo ? ) décident d’aller visiter la vieille Europe et de
s’imprégner de toutes la culture du vieux monde, non je déconne
en fait ils veulent juste boire, se droguer et aller aux putes.
En parlant de sujet, les
nôtres atterrissent à Amsterdam, évidemment,ou après s’être
rendus dans un bordel ce qui nous vaut des scènes tooorrides avec
femmes liposucées de partout et en rut, ils rencontrent un type qui
leur propose d’aller en Slovaquie où il suffit de taper dans un
arbre pour en faire tomber une myriade de filles amatrices de
taillage de pipes en biseaux.
Alléchés ( on le serait
à moins ) par une telle offre, voilà nos deux gugusses en route
vers leur perte, passons sur leur rencontre avec deux peu farouches
autochtones pour entrer enfin dans le vif du film ( après 50 minutes
d’ « American Pie « quand même , super !! ).
Et bien que se passe-t-il
? Un des deux nigauds est enlevé et l’autre le cherche bien sûr (
ce qui est sympa quand même ), il découvre ainsi un endroit où
pour une poignée de bons gros dollars des hommes d’affaires
peuvent torturer, tuer, et autres joyeusetés du même acabits. Il se
fait évidemment capturer, découvre que son ami est devenu un amas
de chair du plus bel effet (il faut dire que truffe numéro 1 a
essayé de s’enfuir alors qu’il avait les tendons des pieds
sectionnés...il est con ou quoi, ? Ah ! non c'est juste un amerloc, pardon ), qu’une jolie asiatique aura tout intérêt à
aimer porter le monocle à l’avenir, on y croise aussi Takashi
Miike à la recherche de financement pour un arriéré d’impôts.
Vient ensuite la partie
poignante du film, véritable ode à la bienveillance et à la
miséricorde humaine, notre jeune héros s’échappe des griffes des
méchants, mais mu par un sentiment tout à son honneur il décide de
revenir sauver l’asiatique borgne ( faut suivre hein sinon ), ce
qui en terme de crédibilité est pour le moins suspect...je suis
désolé mais personne même Jésus ou Gandhi ne revient...faut pas
déconner !
N’empêche, il se fait
quand même chier à revenir et tel un héros de la Grèce antique,
il sauve la fille qui en fait va se suicider lorsqu’elle
s’apercevra que pour le concours de Miss Amérique c’est râpé
comme du fromage, et puis et puis et puis, bien sûr il va finir à
la fin par se venger dans les chiottes d’une gare ou d’un
aéroport je sais plus. FIN.
Un mot sur la vision qu’a
le réalisateur de la population des lieux, peuplés de gens sans
scrupules, méchant comme des teignes, laissant leurs enfants
parcourir en bande les rues et prêt à tout pour une poignée de
dollars. Vont être content les Slovaques tiens !
Bref
Sous
le masque d'un film qui se voudrait ultra transgressif, " Hostel
" ne pisse pas le sang très loin, ne remet rien en cause, et
surtout pas le principe qui veut qu'un héros américain, aussi
débile soit-il, finisse toujours par triompher du mal.
Bon, il y en a qui ont aimé :
D'autres moins :