samedi 3 décembre 2016

Rectuma - Mark Pirro - 2003


C’est l’histoire fabuleuse d’un homme dont la nymphomane et insatiable de femme veut se débarrasser par tous les moyens, ne rêvant que de dixit « se taper des grosses bites de noires «. Il a un travail débile dans un tri postal, tout le monde se fout de lui et pour accompagner ses cornes naissantes, il doit subir à intervalles de plus en plus régulier de profondes et fulgurantes douleurs anales. Classieux quoi...

Après être allé chez un proctologue, celui-ci lui annonce qu’il va bientôt mourir suite au viol intempestif dont il a été victime par une grenouille verte mexicaine (Mexican Butt Humping Bullfrog dans le texte ) et lui donne l’adresse d’un spécialiste : un médecin chinois qui le soignera avec une suppositoire radioactif en lui intimant l’ordre de faire des bains de siège dans l’océan sans quoi son cul risquerait de devenir radioactif.  
Et bingo !!! , le gros oublie ce « léger » détail ( le bain dans la mer, faut suivre ! ) et dés lors son arrière-train devenu une entité indépendante, quitte son corps au moindre énervement, déclenchant meurtres et dévastation sur son passage.




Evidemment avec un tel pitch, on entre directement dans la sphère éthérée de la grande philosophie, à mi-chemin entre Karl Marx, Emmanuel Kant et Confucius;;; au bas mot. 

Tourné en vidéo avec un budget frôlant celui du PIB annuel de la Macédoine au temps de la grande peste noire, Rectuma est une parodie du film de monstres à tendance Japonais ( Godzilla et autres monstres géants), dont le mérite le plus évident réside dans l’aplomb incroyable a tout oser, 

Débile au plus haut point, assumé de bout en bout, mélange réussi de « Kaiju Eiga « japonais et de l’esprit Troma, ce petit film distille tout le long une vulgarité constante. Une honte pour le septième art, une insulte au bon goût, à la culture et même à la civilisation. Drolatique. Une certaine idée du cinéma en somme. 

Aussi profond qu'une coloscopie, en somme.

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