Le cinéma actuel m'emmerde, donc c'était mieux avant.
Des centaines de VHS, des centaines de DVD, des dizaines de V-2000, quelques Blu-Ray et même trois Laser-disc.
Objectif ? Tout revoir et chroniquer ces films avant la fin du millénaire.
Et si possible démontrer que le soleil est rouge et qu'il se lève à l'EST ( mais ça on le sait déjà).
Emily Jenkins est
assistante sociale. Elle pense avoir tout vu parmi les situations
familiales les pires... jusqu'à ce qu'elle ait entre ses mains un
dossier bien mystérieux, celui d'une enfant de 10 ans,
Lilith.L'assistante sociale est convaincue que Lilith est maltraitée
par sa famille, ce qui sera vite confirmé quand les parents
essayeront de tuer leur unique fille en la faisant cuire dans un
four ! ( la crise se fait durement ressentir même aux USA, on
dirait)
Emily parvient à
arracher la jeune fille à son foyer et décide de la garder avec
elle en attendant une bonne famille d'accueil. Mais elle ne tardera
pas à découvrir que Lilith n'est pas si innocente qu'elle le
pensait et que les apparences sont le plus souvent trompeuses.
Alors évidemment,
Le cas 39 n'est pas d'un originalité folle, c'est le moins que l'on
puisse dire. Le coup de l'enfant qui se révèle diabolique on l'a vu
dans pléthore de films, au moins depuis « La Malédiction »
en 1976. De plus on connaît à l'évidence comment tout cela va
finir et on échappera malheureusement pas à un happy-end de rigueur et je hais quand ça finit bien !
N'empêche que la
petite fille fout la frousse, que certaines séquences sont plutôt
bien troussées, que la tension est parfois palpable et que l'on a
même droit à un poil de fantastique dans la dernière ligne droite.
Ca se suit donc sans ennuyer, c'est déjà ça. Rien d'autre à
ajouter sauf à vouloir faire de la prose à la ligne.
Sépamal quoi.
Note : Si
jamais Renée Zellweger veut que je sois le cas 40, je suis
totalement disponible.
Il est sûr qu’en terme
de publicité et de communication le tâcheron Elie Roth connaît son
affaire et qu'être pote avec Tarantino ça aide, en matière de
cinéma d’horreur là c’est autre chose....
Venons en au film et à
cette histoire rocambolesque et pleine de surprises comment
dire...surprenantes tiens
Donc deux truffes
étudiants américains ( étudiants en quoi ? Mystères , peut-être
en philo ? ) décident d’aller visiter la vieille Europe et de
s’imprégner de toutes la culture du vieux monde, non je déconne
en fait ils veulent juste boire, se droguer et aller aux putes.
En parlant de sujet, les
nôtres atterrissent à Amsterdam, évidemment,ou après s’être
rendus dans un bordel ce qui nous vaut des scènes tooorrides avec
femmes liposucées de partout et en rut, ils rencontrent un type qui
leur propose d’aller en Slovaquie où il suffit de taper dans un
arbre pour en faire tomber une myriade de filles amatrices de
taillage de pipes en biseaux.
Alléchés ( on le serait
à moins ) par une telle offre, voilà nos deux gugusses en route
vers leur perte, passons sur leur rencontre avec deux peu farouches
autochtones pour entrer enfin dans le vif du film ( après 50 minutes
d’ « American Pie « quand même , super !! ).
Et bien que se passe-t-il
? Un des deux nigauds est enlevé et l’autre le cherche bien sûr (
ce qui est sympa quand même ), il découvre ainsi un endroit où
pour une poignée de bons gros dollars des hommes d’affaires
peuvent torturer, tuer, et autres joyeusetés du même acabits. Il se
fait évidemment capturer, découvre que son ami est devenu un amas
de chair du plus bel effet (il faut dire que truffe numéro 1 a
essayé de s’enfuir alors qu’il avait les tendons des pieds
sectionnés...il est con ou quoi, ? Ah ! non c'est juste un amerloc, pardon ), qu’une jolie asiatique aura tout intérêt à
aimer porter le monocle à l’avenir, on y croise aussi Takashi
Miike à la recherche de financement pour un arriéré d’impôts.
Vient ensuite la partie
poignante du film, véritable ode à la bienveillance et à la
miséricorde humaine, notre jeune héros s’échappe des griffes des
méchants, mais mu par un sentiment tout à son honneur il décide de
revenir sauver l’asiatique borgne ( faut suivre hein sinon ), ce
qui en terme de crédibilité est pour le moins suspect...je suis
désolé mais personne même Jésus ou Gandhi ne revient...faut pas
déconner !
N’empêche, il se fait
quand même chier à revenir et tel un héros de la Grèce antique,
il sauve la fille qui en fait va se suicider lorsqu’elle
s’apercevra que pour le concours de Miss Amérique c’est râpé
comme du fromage, et puis et puis et puis, bien sûr il va finir à
la fin par se venger dans les chiottes d’une gare ou d’un
aéroport je sais plus. FIN.
Un mot sur la vision qu’a
le réalisateur de la population des lieux, peuplés de gens sans
scrupules, méchant comme des teignes, laissant leurs enfants
parcourir en bande les rues et prêt à tout pour une poignée de
dollars. Vont être content les Slovaques tiens !
Bref
Sous
le masque d'un film qui se voudrait ultra transgressif, " Hostel
" ne pisse pas le sang très loin, ne remet rien en cause, et
surtout pas le principe qui veut qu'un héros américain, aussi
débile soit-il, finisse toujours par triompher du mal.
Aucune idée de quand, ni comment, ni
pourquoi je l’acquisition de ce DVD, sûrement dans une braderie ou
un vide grenier quelconque. Toujours est -il qu'il traînait là au
milieu de tant d'autres et que je ne l'avais jamais vu. Voilà qui
est fait.
Cashback nous narre l'histoire d'un
jeune homme étudiant aux beaux-arts qui vient de rompre d'avec sa
copine et qui a beaucoup de mal à d'en remettre. Banal comme tout,
mais il faut dire que cette dernière est très belle et que l'on
imagine aisément qu'il en soit fort marri.
Du coup, il en perd littéralement le
sommeil, je veux dire par là qu'il ne dort plus du tout et qu'afin
de mettre à profit ses nuits il décide de travailler dans un
supermarché ouvert en nocturne. Un peu con comme décision mais tout
lui semble bon pour ne plus penser à son ex.
Afin de faire passer le temps dans ce
boulot des plus ennuyeux, il s'imagine pouvoir le suspendre ( le
temps, pas le boulot), déshabiller les clientes (pas con) et les
ba…., non les croquer sur papier.
Apparemment, il s'agit au départ d'un
court métrage «rallongé » pour en faire un long et ça se
voit parfois. Pas mal de séquences s'étirant en longueur de manière
un tantinet désinvolte, histoire d'avoir 90 minutes de pellicules.
Rien de bien méchant cependant car le
film s'écoule gentiment entre scènes romantiques un peu gnangnans
et séquences de comédie ma foi assez réussies la plupart du temps.
Évidemment, à la fin, notre jeune
héros au regard si doux, trouvera à nouveau l'amour dans une
séquence finale très fleur bleue.
Les scènes où le temps est suspendu
font l'intérêt du film et sont joliment mises en images, avec des
effets spéciaux simples mais réussis et esthétisants ( un peu trop
peut-être). Pour le reste c'est une œuvre totalement inoffensive et
inégale qui recycle quand même un grand nombre de clichés sortis
tout droit de moult comédies romantiques.
La peur du nucléaire
étant très présente peu de temps après la Deuxième Guerre
Mondiale et avec l’avènement d’une seconde puissance possédant
la bombe atomique (l’URSS, après les USA donc), il n’est pas
étonnant que bon nombre de films de science-fiction s’appuie sur
cette problématique.
Je ne sais pas si le
carton d’introduction du film annonçant que les auteurs remercient
les forces armées pour leurs « conseils » est véridique
ou ironique, mais espérons que les militaires anglais n’utilisèrent
pas l’énergie atomique de la même façon que dans le métrage !
En effet, tripoter à la
main (avec des gants certes) des matières hautement contaminées ou
les manipuler derrière une simple vitre, ne parait pas représenter
les meilleures garanties de sécurité (pour manier l’euphémisme).
Alors, soit les militaires étaient vraiment ignorants des dangers,
soit les auteurs se sont affranchis de la réalité. Pourvu que ce
soit la seconde option qui soit la bonne, autrement on a eu très
très chaud.
Mais foin d’ironie
facile, X the Unknown est un très bon produit, le haut du panier de
la SF des années 50.
Réussissant à
s’affranchir du petit budget (certains décors et les « nappes
musicales » semblent empruntés au « Quatermass
Xperiment » tourné l’année d’avant) et s’appuyant
avant tout sur un scénario aux multiples rebondissements et des
acteurs franchement convaincants, on passe un excellent moment en
compagnie de ces scientifiques qui tentent de détruire une chose
innommable et radioactive surgie des tréfonds de la terre lors d’un
exercice militaire (sont couillons ces militaires je vous jure !
).
La chose apparaissant
dans la dernière partie du film et sans dévoiler son aspect, sachez
que son « design » sera repris deux ans plus tard
dans un film d’horreur culte avec un tout jeune Steve McQueen à la
baguette (ok, en fait je dévoile tout, pardon aux familles tout ça).
S’appuyant sur un
téléfilm en six parties au titre éponyme, The Quatermass Xperiment
rencontra un grand succès en Angleterre. Pur film de
science-fiction, mais aussi de terreur brute, le film est centré sur
le professeur Quatermass, sorte de Docteur Frankenstein avant
l’heure, résolu à tout pour poursuivre ses recherches, même au
mépris de la vie humaine.
Une fusée est envoyée
dans l’espace avec à son bord trois individus. Hélas la fusée
est bientôt retrouvée, elle s’est écrasée dans un champ et ne
contient plus qu’un seul homme.
Ce dernier, malade et
muet, se transforme jour après jour en monstre, parvient à
s’échapper pour semer la mort autour de lui, absorbant les êtres
vivants et augmentant de volume à chacun de ses carnages.
Bâti sur un scénario
cohérent, «Le monstre» distille un suspense savamment entretenu
autour de ce mystérieux astronaute revenu de l’espace. Bien avant
Alien et compagnie, Val Guest interpelle le spectateur avec cette
simple question : et si le danger venait de l’espace ?
Le superbe noir et blanc,
l’interprétation remarquable de Brian Donlevy dans le rôle du
monstre et une montée crescendo dans la terreur font de ce film une
des très grandes réussites du film de science-fiction toutes
époques confondues.
Le final est d’ailleurs
très impressionnant pour un si petit budget.
Enquête dans l’espace
vous fera aimer la terre ferme.
Stephen Mitchell
travaille sur des tests ultra secrets de fusées. Sa femme Vanessa le
trompe avec Philip, un savant venu espionner les projets de Stephen.
Une fusée est envoyée dans l’espace, mais ne revient pas sur
Terre. Vanessa et Philip ayant disparu, on accuse Stephen de les
avoir tués et mis dans la fusée.
Mélangeant romance à la
manière du Hollywood de l’époque (du genre, je t’aime à mourir
mon amour, oui moi aussi je t’aime...chiant donc), enquête
policière et argument scientifique basé sur la conquête de
l’espace, Spaceways reste une petite production sans réel intérêt.
Même si le film est très
court (75 petites minutes) il n’évite pas les longs tunnels de
dialogues plats comme des soles meunières, les personnages
stéréotypés et la platitude toute « téléfilmesque »
de la mise en scène. Bien loin de ce que pourra créer quelques
années plus tard Terence Fisher.
La science-fiction se
résume ici à quelques séquences de décollages de fusées que l’on
suit dans la pièce de contrôle et quelques considérations
mathématiques sur le meilleur moyen de maintenir un vol habité dans
l’espace. Très léger.
Pas vraiment de quoi
maintenir l’intérêt.
Reste tout de même un
suspense correct dans la dernière partie du métrage.
A souligner la présence
d’une toute jeune et très mignonne Eva Bartok que l’on
retrouvera en Comtesse Cristina dans le classique «Six femmes pour
l’assassin » de Mario Bava.
Une curiosité
dispensable, surtout que le film n’est disponible à ce jour qu’en
version anglaise only.
Cela
faisait de longues années que je n'avais pas revu ce film et
l’honnêteté intellectuelle qui me caractérise ( pardon?)
m'oblige à dire qu'il s’avère encore meilleur que dans mon
souvenir,
En
fait , il s'agit d'une petite merveille qui comme tous les films de
Dario Argento ( au moins ceux des deux première décennies c'est à
dire ses grands films) peuvent se lire à un double niveau,
« populaire » et « intellectuel.
Au
premier niveau il y a l'intrigue en elle-même , à savoir un
savoureux giallo avec ce qu'il faut de codes propres au genre. Tueur
ganté, fétichisation ( magnifiques séquences en gros plans des
armes du meurtrier), couteau à évocation phallique, trauma issu de
l'enfance, mise en scène des meurtres superbement graphiques et
pervers à souhaits ( quelle inventivité tout de même!). On
n'oubliera pas de sitôt la séquence avec l'automate par exemple. Un
vrai choc esthétique !
A
cela s'ajoute bien évidemment l'enquête proprement dite afin de
découvrir le coupable de ces assassinats, rondement mené avec ce
qu'il faut de coups de théâtre, de retournement de situations (
notamment à la fin avec ce que l'on appelait pas encore un
« twist »), une musique à base de ritournelles du groupe
les Goblins proprement inoubliable.
Bref,
tout ce qui fait que l'on aime les gialli de ces années-là, avec en
plus ici la maestria de la mise en scène, des éclairages, de la
musique et de la photographie.
S'il
n'y avais que cela « Profondo Rosso » (oublions le titres
français d'une imbécillité crasse) sera déjà un très bon film,
mais il y a autre chose…
Et
c'est cet autre chose qui fait de ce long-métrage et dans l'absolu
de son réalisateur, selon moi, une œuvre splendide et
définitivement unique (ou presque) dans le paysage
cinématographique, c'est ce que l'on ressent, ce que l'on ne voit
pas forcément mais qui pourtant est là, en creux, dans les
interstices, presque dans le subconscient.
Car
« Profondo Rosso » est un film que l'on pourrait
qualifier de métaphysique, rien de moins,
Et
j'en vois déjà qui parte dans le fond ! Revenez !
Métaphysique n'est pas un gros mot !
C'est
la connaissance du monde, des choses ou des processus en tant qu'ils
existeraient au-delà de l'expérience quotidienne de ce que l'on
voit ou que l'on ressent.
Tout
dans le film respire la volonté de faire de son œuvre une
expérience baroque
et surtout
métaphysique. De ses décors renvoyant à un certain De Chirico,
peintre métaphysique s'il en fut (cf. le Blue Bar où se croise deux
des protagonistes du film), au fait que le film se passe à Turin et
son architecture au forme gigantesque, ville qui abrita les plus
grands alchimistes et aussi la ville de la magie noire en son temps.
Et
puis, il y a surtout et avant tout sur la questionqui
transpire dans le film, à savoir « Qu'est
ce que la vérité et qu'est ce que le réel « , ce qui est,
finalement, la question fondamentale
de la métaphysique et
celle de l’œuvre d'Argento.
Or,
le plan final très
énigmatique
participe de cela. On y voit le reflet de David Hemmings, une fois le
meurtrier mort décapité, se mirant dans une immense flaque de sang.
Pourquoi donc ? Etrange fin non ?
En
fait, il me semble (ou
alors j'ai trop abusé du substances illicites),
que c'est juste une manière de dire que la quête du personnage
principal n'était pas celle de découvrir qui est l'assassin, mais
de découvrir ce qu'il pouvait bien y avoir « au déla du
monde, au-delà du « réel » que l'on perçoit ».
Et ce qu'il découvre c'est son propre reflet, donc
que sa quête n'avait d'autre but que de se
chercher
lui-même et par la même que la quête de ce qui est réel ou
de la verité
n'a pas de sens.
Qu'au terme de toutes les recherches, de toutes les difficultés, au
bout du monde en quelque sorte il n'y a finalement que soi que l'on
recherche.
- Joël Séria est un
réalisateur, hélas un peu oublié aujourd'hui, à l'univers unique,
mélange de mordant, de poésie, de tristesse et de grivoiserie.
Dialogues gouleyants, univers de petites villes provinciales, liberté
de ton fleurant bon les glorieuses 70's. - « Le cul d'une bonne
femme, c'est quand même, la plus belle chose du monde » -
Jean-Pierre Marielle, beauf quadragénaire qui se cherche une raison
vivre dans une société qui l'étouffe et qui renaîtra en bandant
à nouveau… ce que l'on cherche tous, non ?, n'a jamais été
aussi bon que dans ce film ( et dans ...Comme la lune du même Séria,
OK). Obsédé
par les culs. Mais pas obsédé pour les posséder, juste parce que
c’est beau un cul. Pour lui c’est plus beau que la vénus de
Milo, que la Joconde ! C’est
un taré du fessier, un aficionados de la lune, un gourou du séant,
un adepte du croupion ! - Le « 1/4 d'heure »
Bernard Fresson est à se tordre. A t'on déjà joué aussi bien le
gros bourrin dans toute sa splendeur ? « Quand je la vois
comme ça le cul à l'air… Qu'est ce que tu veux, c'est plus fort
que moi : il faut que j'la fourre ! »… Classieux ! - Jeanne Goupil, Jeanne Goupil,
Jeanne Goupil Pas de doute, on est bien dans
les seventies et on est bien chez Séria.
" Si tu la voyais cette conne, elle sait même pas c'que c'est qu'une bite "
Je bande...je bande...Oh ! je renais...je revis... Ah ! nom de dieu de bordel de merde !
"Tu vas pas me dire que tu es tombé amoureux de ce trou à bite"
Le
Candidat au
poste présidentiel Charles Carroll est assassiné au sommet d'une
tour lors d'une tournée électorale.
Un homme armé est poursuivi et se
tue en tombant de ladite tour.
Un comité du Congrès décide que l'assassinat était le travail
d'un tireur isolé. Trois ans plus tard … …
un des témoins du
meurtre
rend visite son ex-petit ami, le journaliste de presse Joe Frady.
Elle explique qu'un certain nombre d'autres
témoins
sont morts dans des circonstances mystérieuses , elle craint d'être
la prochaine.
Un peu plus tard, elle est
retrouvée morte des suites de l'absorption massive de médicaments
et d'alcools.
Troublé,
Joe Frady va mener sa propre enquête et découvrir des liens entre
ces morts « accidentelles » et une étrange société du
nom de Parallax Corporation
qui recrute des assassins potentiels pour ses clients. Mais qui
sont-ils ? Qui se cache derrière ?.
Film
de conspiration typique des années 70 aux USA, sur le thème on nous
cache tout, on nous dit rien et sur les mystères qui ont
entouré notamment l'assassinat de Kennedy en 1963.
Un
long-métrage remarquable que ce soit dans sa thématique, que dans
son traitement cinématographique. On reste scotché devant son écran
en ayant hâte de connaître le fin mot de l'histoire, même si l'on
se doute bien que « le bien » et la justice ont bien peu
de chances de triompher.
Une
séquence formidable retient tout particulièrement l'attention,
c'est celle où le journaliste, qui pour entrer au service de
Parallax doit se soumettre à
la vision d'une sorte de film juxtaposantdes
images
et des
« cartons » où sont inscrits des mots tels que « Mère »,
« Père », « Nation », « Bonheur »,
« Ennemis » et qui change le sens des images vus (voir
l'extrait vidéo).
Une
sorte de conditionnement façon lavage de cerveau qui rappelle la
séquence du traitement « Ludovico » dans Orange
Mécanique. Remarquable et qui fait froid dans le dos en
songeantà
la
capacité des images à agir sur l'inconscient,
Implacable,
froid et désespéré, pour ne pas dire désespérant,
voilà un film majeur du genre qui s'achève sur une note d'un
pessimisme absolu avec ces juges qui semblent regarder le spectateur
de haut et que la caméra s'enfonce dans le noir et le néant.
Circulez, braves citoyens, il n'y a rien à voir !
La fameuse séquence chez Parallax Corporation :
Bonus :
Une belle et longue analyse de Jean-Baptiste Thoret
Robin et Bill sont tous
deux amoureux de Lena. Celle-ci part aux USA et les deux garçons
étudient les sciences. 10 ans plus tard, Lena revient et retrouvent
ses deux amis qui construisent une machine capable de dupliquer tous
les objets. Lena préfère Robin. Bill demande alors à celui-ci de
l’aider à dupliquer Lena. L'expérience réussit, mais Bill
n’avait pas prévu que les émotions aussi étaient dupliquées et
Helen, le clone de Lena, est également attirée par Robin…
A la Hammer depuis 1951
mais bien avant de devenir le maître de l’horreur gothique,
Terence Fisher tourne une poignée de polars et deux films de
science-fiction dont celui-ci.
Bien moins ennuyeux que
« Spaceways », le métrage tourne également autour d’une
histoire d’amour. Moins mielleuse, mais tout de même assez
convenue dans son déroulement et surtout dans une conclusion qui
sauve la face de la respectabilité et qui aurait pu quelques années
plus tard être beaucoup plus cruelle et donc efficace.
L’aspect
science-fiction est également un peu plus poussé, mais reste à la
lisière du genre.
Le peu de moyens
(visibles) nous donne à voir un pauvre laboratoire fait de bric et
de broc construit au fond d’une sorte de grange. Pas vraiment
embêtant mais diablement en dessous de ce que l’on pourra voir
quatre ou cinq années plus tard dans la reconstitution du labo du Dr
Frankenstein.
Sympathique cependant,
car le film évoque déjà les dangers de vouloir jouer à Dieu en
reproduisant à l’identique un être humain. Réflexions sur le
clonage reprises avec immensément plus de consistance en 1958 dans
« La mouche noire » et dans le remake Cronenbergien de
1986.
Le temps n’était
probablement pas encore venu pour la Hammer et surtout pour Fisher de
s’affranchir de la morale ambiante.
On ne joue pas impunément
à Dieu, même par amour semble nous dire le bureau de la
censure anglaise avertissant au tout début du film que celui-ci ne
devrait être vu que par des adultes.
Bonus : Jeu de mot pourri
Le triangle à quatre
côtés vous fera résoudre la quadrature du cercle.
Le film qui prouve que les USA ont toujours menti et que par conséquent l'URSS c'était le paradis mais ça on le savait.
Le film s’ouvre quelques minutes avant le lancement de la fusée
Capricorn One en direction de la planète rouge. Soudain, les trois
astronautes sont contraints de quitter le cockpit et transférés
dans une base désaffectée de la Californie tandis que l’Amérique
assiste, médusée, au décollage de l’engin. Là, ils découvrent
une régie de contrôle parallèle, doublure secrète du centre de
Houston dirigé par un certain Dr Kelloway et une réplique grandeur
nature d’un bout de la surface de Mars. A l’occasion d’un
monologue édifiant, Kelloway expose à ces astronautes éberlués,
les motifs de la supercherie (maintenir intacte l’hégémonie
américaine) et surtout sa nécessité : lassitude du public à
l’égard des missions Appolo, budget pharaonique du programme
spatial qui, pour l’aile démocrate du pays, empêche une politique
sociale d’envergure, risque d’échec qui sonnerait le glas du
programme spatial et remise en question de la volonté de puissance
de l’Amérique, largement décrédibilisée par la débâcle du
Viêtnam.
Typique de tout un pan du cinéma étatsuniens des merveilleuses
années 70, les « films de conspirations tels "Un
crime dans la tête", "Greetings", "Conversation
secrète", "A cause d’un assassinat", "Les
hommes du Président", "Winter kills", « les 3
jours du condor ». Un cinéma qui personnellement me manque
beaucoup.
Difficile de penser qu'aujourd'hui un tel film, mettant en cause
aussi clairement la NASA, les services secrets, les médias et les
hommes politiques puissent être financé. Mais dans les années 70,
ce genre de choses était encore possible et produit qui plus est par
de grands studios de cinéma. Mais passons…
La première heure est fascinante de manipulation des masses, de
cynisme et de menaces, qui se nourrit de la théorie du complot
renvoyant inévitablement à celle présupposée du voyage sur la
Lune qui aurait été filmée dans un studio de cinéma. On a
vraiment envie de savoir où tout cela va aboutir et malheureusement,
ça n'aboutit nul part.
Absence de courage ?, pression des studios ? ( tiens encore
la théorie du complot!), mais la seconde partie est un piètre et
mou mélange d'action, d'enquête policière peu crédible et de
survival à deux balles, le tout surmonté d'énormes incohérences
scénaristiques.
Néanmoins, c'est un film passionnant dans sa première partie, ce
qui est déjà ça.
Notons, qu'il convient absolument de le visionner en VOST, le
doublage français étant apocalyptique.