Le film qui prouve que les USA ont toujours menti et que par conséquent l'URSS c'était le paradis mais ça on le savait.
Le film s’ouvre quelques minutes avant le lancement de la fusée
Capricorn One en direction de la planète rouge. Soudain, les trois
astronautes sont contraints de quitter le cockpit et transférés
dans une base désaffectée de la Californie tandis que l’Amérique
assiste, médusée, au décollage de l’engin. Là, ils découvrent
une régie de contrôle parallèle, doublure secrète du centre de
Houston dirigé par un certain Dr Kelloway et une réplique grandeur
nature d’un bout de la surface de Mars. A l’occasion d’un
monologue édifiant, Kelloway expose à ces astronautes éberlués,
les motifs de la supercherie (maintenir intacte l’hégémonie
américaine) et surtout sa nécessité : lassitude du public à
l’égard des missions Appolo, budget pharaonique du programme
spatial qui, pour l’aile démocrate du pays, empêche une politique
sociale d’envergure, risque d’échec qui sonnerait le glas du
programme spatial et remise en question de la volonté de puissance
de l’Amérique, largement décrédibilisée par la débâcle du
Viêtnam.
Typique de tout un pan du cinéma étatsuniens des merveilleuses
années 70, les « films de conspirations tels "Un
crime dans la tête", "Greetings", "Conversation
secrète", "A cause d’un assassinat", "Les
hommes du Président", "Winter kills", « les 3
jours du condor ». Un cinéma qui personnellement me manque
beaucoup.
La première heure est fascinante de manipulation des masses, de
cynisme et de menaces, qui se nourrit de la théorie du complot
renvoyant inévitablement à celle présupposée du voyage sur la
Lune qui aurait été filmée dans un studio de cinéma. On a
vraiment envie de savoir où tout cela va aboutir et malheureusement,
ça n'aboutit nul part.
Absence de courage ?, pression des studios ? ( tiens encore
la théorie du complot!), mais la seconde partie est un piètre et
mou mélange d'action, d'enquête policière peu crédible et de
survival à deux balles, le tout surmonté d'énormes incohérences
scénaristiques.
Néanmoins, c'est un film passionnant dans sa première partie, ce
qui est déjà ça.
Notons, qu'il convient absolument de le visionner en VOST, le
doublage français étant apocalyptique.
Bonus :
Jeu de mots pourri : Capri (c'est fini) corn one.
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