mardi 22 novembre 2016

A cause d'un assassinat - The Parallax View - ALAN J.PACULA -1974



Le Candidat au poste présidentiel Charles Carroll est assassiné au sommet d'une tour lors d'une tournée électorale. Un homme armé est poursuivi et se tue en tombant de ladite tour. Un comité du Congrès décide que l'assassinat était le travail d'un tireur isolé. Trois ans plus tard … … un des témoins du meurtre rend visite son ex-petit ami, le journaliste de presse Joe Frady. Elle explique qu'un certain nombre d'autres témoins sont morts dans des circonstances mystérieuses , elle craint d'être la prochaine. Un peu plus tard, elle est retrouvée morte des suites de l'absorption massive de médicaments et d'alcools.
Troublé, Joe Frady va mener sa propre enquête et découvrir des liens entre ces morts « accidentelles » et une étrange société du nom de Parallax Corporation qui recrute des assassins potentiels pour ses clients. Mais qui sont-ils ? Qui se cache derrière ?.

Film de conspiration typique des années 70 aux USA, sur le thème on nous cache tout, on nous dit rien  et sur les mystères qui ont entouré notamment l'assassinat de Kennedy en 1963.

Un long-métrage remarquable que ce soit dans sa thématique, que dans son traitement cinématographique. On reste scotché devant son écran en ayant hâte de connaître le fin mot de l'histoire, même si l'on se doute bien que « le bien » et la justice ont bien peu de chances de triompher.



Une séquence formidable retient tout particulièrement l'attention, c'est celle où le journaliste, qui pour entrer au service de Parallax doit se soumettre à la vision d'une sorte de film juxtaposant des images et des  « cartons » où sont inscrits des mots tels que « Mère », « Père », « Nation », « Bonheur », « Ennemis » et qui change le sens des images vus (voir l'extrait vidéo). Une sorte de conditionnement façon lavage de cerveau qui rappelle la séquence du traitement « Ludovico » dans Orange Mécanique. Remarquable et qui fait froid dans le dos en songeant à la capacité des images à agir sur l'inconscient,

Implacable, froid et désespéré, pour ne pas dire désespérant, voilà un film majeur du genre qui s'achève sur une note d'un pessimisme absolu avec ces juges qui semblent regarder le spectateur de haut et que la caméra s'enfonce dans le noir et le néant. Circulez, braves citoyens, il n'y a rien à voir !

La fameuse séquence chez Parallax Corporation :


Bonus :
Une belle et longue analyse de Jean-Baptiste Thoret


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