samedi 3 avril 2021

Slave Girls - Les Femmes Préhistoriques - Michael Carreras – 1968




 

La préhistoire : les livres ne disent pas la vérité.


Dans la jungle, l'éclaireur David Marchand est kidnappé par une tribu de natifs qui veulent le donner en sacrifice à leur roi, un rhinocéros blanc. Au moment d'être tué, il est projeté en arrière dans le temps, une époque où le royaume était dirigé par des brunes dotées d'esclaves blondes. David rejette les avances de la reine Kari (le con !) et de ses acolytes et se retrouve enfermé dans un donjon.

Oubliez tout ce que vous croyiez savoir sur la préhistoire ! On nous ment, on nous spolie depuis trop longtemps !

Heureusement Michael Carreras (l’un des big boss de la Hammer films) nous dévoila enfin la vérité à la fin des années 60, sans que cela n’ait eu malheureusement, la moindre incidence sur les livres d’histoires. Et c’est honteux !

La préhistoire était donc peuplée de bombasses sur pattes, habillées de manière suggestive en simili peaux de bêtes, à la poitrine généreuse, à la dentition blanche et parfaite, épilées de frais, exécutant des danses lascives pour un oui, pour un non et cherchant à se taper le moindre aventurier venu.

Les brunes maintenaient les blondes en esclavage (une bonne chose), mais également les hommes, ce qui, vu les conditions ne semble pas la pire des choses, le genre d’endroit fort agréable pour finir ses vieux jours. Avec comme directrice la ravissante Martine Beswick ; je signe tout de suite !

Scénario débile (et je suis poli), chute de rythme toutes les cinq minutes chrono, décors d’une affligeante pauvreté (carton pâte et végétations douteuses), dialogues ringards (« C’est la cruauté qui m’a rendue cruelle » sic). Michael Carreras en bon producteur sait qu’il n’y a rien à tirer du film en soi, il mise tout sur les donzelles et l’érotisme (soft, ce sont les années 60) qu’elles apportent. Danses lascives, gentillet frotti-frotta, décolletés plongeants, dizaines d’actrices sexys (des premiers aux derniers rôles), scènes de bain, etc.

Tout cela ayant quand même bien vieilli, on s’ennuie ferme. L’amateur ou amatrice de films d’aventures de cette époque risque même de tirer la gueule. Reste une nostalgique fragrance de «  dernière séance » et le souvenir de sculpturales beautés perdues dans les temps immémoriaux.


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