lundi 22 février 2021

The Curse Of The Mummy's Tomb - Les Maléfices De La Momie - Michael Carreras - 1964




 

La malédiction du patron.


Une expédition archéologique, menée par le professeur Dubois, qui est accompagné par sa fille Annette et son fiancé John Bray, ainsi que par l’éminent égyptologue Sir Giles, met à jour la tombe du Prince Ra-Antef. Evidemment, celle-ci serait porteuse d’une malédiction, qui voudrait que les profanateurs de tombes soient victimes d’une momie ressuscitée, est-elle en marche ?


Second métrage de la Hammer mettant en scène les aventures de l’enturbanné intégral, ce dernier a la particularité d’être mis en scène par l’un des big boss de la firme britannique : le sieur Carreras, producteur de son état, et qui se retrouve ici derrière la caméra (chose qu’il fera quelques fois, probablement pour économiser sur le budget).


Otons in petto tout suspense, la réponse à la question est évidemment oui (non ? mais si, mais si). Une terrible et séculaire malédiction va s’abattre comme la misère sur le pauvre monde sur ceux qui ont eu la mauvaise idée d’ouvrir le sarcophage. Jusque là, rien de bien étonnant, on est dans un film de momie, et c’est la moindre des choses.

Sauf que notre amie l’emmaillotée se fait attendre longtemps, très longtemps, une cinquantaine de minutes (sur un film d’une heure vingt-cinq, ça fait long l’attente, on se croirait chez le médecin alors qu’on a super mal !). Pour meubler, le spectateur devra tout de même s’empiffrer d’incessantes palabres, le classique flashback nous contant l’histoire de la «  création » de la momie à la glorieuse époque des pharaons et du complot ourdi contre lui, etc.


La mise en scène est banale, les décors font bien ressortir le carton-pâte et l’on s’ennuie pas mal, du moins jusqu'à l’apparition de notre cerbère à bandes. Assez mignonne dans ses bandelettes, mais dotée d’un caractère de cochon comme il se doit. Le dernier quart du film s’anime alors, et possède même quelques petites surprises comme cette tentative de la police d’arrêter la créature avec un filet (assez cocasse) ou la révélation sur le personnage tirant les ficelles (enfin les bandes) et qui pour une fois n’est pas le gardien du tombeau.


Ca fait quand même maigre, même si on peut toujours regarder avec gourmandise le joli sourire de Jeanne Roland et constater que le rôle de l’ambassadeur égyptien est toujours tenu par le même acteur que dans «  La malédiction des pharaons », c’est toujours ça.

Un minuscule Hammer donc


Chroniques d'ici ou d'ailleurs :

http://www.horreur.com/?q=nid-2915/malefices-de-la-momie-les-curse-mummys-tomb-1964-michael-carreras

http://www.sueursfroides.fr/critique/les-malefices-de-la-momie-1504


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